En 2011, Madame Bineta Fatim Dieng a fondé deux projets sous la dénomination « Aide aux Malades Mentaux Démunis » (AMMD) à Thiès, la ville ou se trouve DjarDjal, pour aider les femmes et/ou enfants souffrant de handicaps mentaux qui n’ont pas les moyens de chercher ou de recevoir de l’aide.
Ce groupe cible est tout aussi « orphelin » que les talibés du Sénégal. Nous avons récemment décidé de soutenir ces projets d’aide sénégalais déjà existant, que Madame Bineta Fatim Dieg a jusqu’à présent soutenus principalement avec ses propres fonds.
Il s’agit de :
- La Pouponnière Sourire Bébé
Il s’agit d’un orphelinat à Thiès pour les enfants de parents (gravement) handicapés, les enfants de familles pauvres, les orphelins ou les enfants abandonnés. De plus en plus nous constatons l’errance de femmes et d’enfants et nous estimons qu’il est nécessaire de faire notre part. En offrant une structure d’accueil aux enfants, nous contribuons à prévenir le risque de décès des bébés.
Ils sont dans une situation vulnérable et sont donc pris en charge dès la naissance et placés à la Pouponnière. Après un entretien social réalisé par l’organisme sénégalais reconnu AEMO, une procédure d’accueil est engagée au tribunal des mineurs. La crèche a actuellement une capacité de 20 à 25 bébés et a besoin de fonds pour répondre aux besoins des enfants âgés de 0 à 5 ans.
Les enfants sont divisés en trois catégories: les très jeunes (de 0 à 1 an), les moyens (de 1 à 2 ans) et les vieux (enfants de 2 à 5 ans, qui vont aussi au jardin d’enfants). A l’âge de 5 ans une solution définitive est recherchée pour placer les enfants dans une famille d’accueil ou, si la situation familiale le permet, pour les rendre à leurs parents.
- Centre Caidi
Le centre Caidi intègre des enfants handicapés physiques, des enfants autistes et des enfants atteints du syndrome de Down. Caidi tente de créer un cadre d’orientation et de responsabilisation pour eux.
Au total l’orphelinat et Caidi emploient en permanence une quinzaine de personnes: des gardes d’enfants, des puéricultrices, et du personnel médical qualifié pour s’occuper des enfants handicapés mentaux.