Stop la pauvreté

Groupe cible

Le deuxième programme d’Afractie concerne l’ “Arrêt à la pauvreté”.

Par ce programme nous nous adressons d’abord aux garçons et filles des familles pauvres de Yoff. Ces familles arrivent de l’intérieur et à l’occasion aussi de pays voisins (comme la Guinée) dans l’espoir de trouver un emploi en ville et d’y mener une vie meilleure. Il est toutefois difficile de trouver du travail. Ces familles-là séjournent dans des bâtiments en construction qu’elles occupent illégalement. Elles y vivent dans des circonstances peu hygiéniques, la plupart des cas sans eau, sanitaire ni électricité. En outre, lorsque le propriétaire décide de continuer la construction de la maison,  la famille est alors forcée de chercher un autre logement.

Pendant la journée entière, les parents, parfois aussi des mères célibataires, sont au travail, cherchent du travail ou n’ont pas d’emploi et manquent en tous cas les moyens pour envoyer leurs enfants à l’école. Par conséquent les enfants traînent à la longueur de la journée dans la rue ou à la maison.

D’autre part il y a des familles à Yoff qui vivent dans de meilleures conditions de séjour. Toutefois bon nombre de ces familles ne sont pas à même pour raisons financières d’envoyer leurs enfants à l’école maternelle. C’est ainsi que beaucoup d’enfants affichent souvent un retard à l’école primaire, compte tenu surtout du fait que les écoles publiques dispensent dans la plupart des cas un enseignement de pauvre qualité. Quand les enfants abordent la première année de l’école ceux-ci ne sont pas encore habitués à un comportement convenable en classe. En plus, ils ne savent pas le Français alors que les leçons sont dispensées en Français dès la première année au  Sénégal. Ceux-ci manquent en outre pas mal d’aptitudes élémentaires normalement apprises à l’école maternelle.

Offre

13353_1420083748315338_6370760478171753201_n-225x300Avec les parents d’un groupe d’enfants en pauvreté ou en absence d’opportunités nous sommes convenus que ceux-ci peuvent toujours s’adresser à une maison d’accueil pour améliorer leurs chances d’apprentissage. Afractie et la maison d’accueil règlent leur inscription dans l’école publique du quartier et en paient chaque année les frais. En plus, les collaborateurs  locaux essaient de pourvoir aux besoins élémentaires de ces enfants. Voir ci-après de plus amples informations sur l’offre de la maison d’accueil.

Par notre collaboratrice indépendante nous souhaitons aussi mettre la piqûre contraceptive à la disposition des mères intéressées de ce groupe d’enfants.